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Victime de la porn: une date c’t’une date
Crédit: Les dates, j’y suce misérablement. Tout y est prétexte à se poser beaucoup trop de questions et la plupart du temps, ce sont des questions stupides basées sur des conventions encore plus stupides.

Il arrive souvent que des filles me demandent conseil pour leurs histoires de date. (Pour vrai!)

Même si je comprends l’idée qu’une fille demande à un gars pour savoir ce qui se passe dans la tête d’un autre gars, je comprends moins l’idée de demander au gars de Victime de la porn pour des conseils de dating.

Sincèrement, les dates, j’y suce misérablement. (Et j’imagine qu’en me lisant un peu, on comprend vite pourquoi.) 

Tout y est prétexte à se poser beaucoup trop de questions et la plupart du temps, ce sont des questions stupides basées sur des conventions encore plus stupides. Comme dans le cas de la lolita d’intro qui se demandait: est-ce que j’ai raison d’être vexée si le gars n'a pas payé le repas?

J’en sais rien, bébé.

À première vue, le gars a crissement l’air cheap considérant qu’il l’a invitée, mais en même temps peut-être que s’il paye, la fille va sauter une coche pour lui dire qu’elle ne veut rien savoir d’être «entretenue» pis le traiter de vieux macho fini aux vieilles valeurs de marde.

On ne sait pas! Déjà, je suis sûr que plusieurs détestaient la fille de l’histoire dès que j’ai mentionné qu’elle s’attendait à se faire payer la traite!

Mais bon, il faut accepter tous ces questionnements ridicules lorsqu’on s’engage sur une date. C’est ça la game. Si t’acceptes de jouer au baseball, tu ne peux pas chialer ensuite que c’est long et plate. Tu joues au baseball! C’est à la base du concept!

«Une date, c’t’une date

(Et pour les gars proches de leurs cennes qui veulent savoir le dénouement de l’histoire: oui, la fille l’a fourré quand même.)

Je déteste ces questions parce que je m’en pose plein moi aussi. Cette semaine, j’ai eu deux offres de jeunes inconnues pour aller prendre un café. Qu’est-ce que ça veut dire, un café? Qu’est-ce que ça implique? Est-ce que c’est comme une date ou bien c’est seulement une rencontre platonique? Ou peut-être que c’est platonique si on se tape sur les nerfs et que ça devient une date si on s’apprécie?

Trop de questions, trop d’ambiguïtés et trop d’hypocrisie convenue pour moi. Fuck les dates. Je préfère zigonner en dehors de la boîte et trouver des options intéressantes où les conventions sont moins établies.

Par exemple: «Hey bébé, ça te tente-tu de venir prendre une douche?»

On s’obstinera sur le bill une autre fois. Tu ne peux pas te faire reprocher d’être galant juste pour essayer de voir l’autre à poil, vous allez vous voir à poil anyway! Pas d’agenda caché à se faire reprocher.

En plus, on apprend beaucoup mieux à se connaître dans une douche. Pas besoin d’un repas dans un resto classy où on se checke le linge et la coupe de cheveux. On peut voir la vraie nature des gens dans une douche.

Est-ce qu’il partage le jet ou bien il te laisse geler dans le coin? Est-ce qu’il se sent cheap quand tu gèles ou il s’en fout? C’est pas mal tout ce que t’as à savoir sur quelqu’un.

En plus, ce qui est génial avec la douche c’est qu’elle est dramatiquement limitée dans le temps par la tank à eau chaude!

Pas besoin de feindre un appel d’un chummey pour se pousser. De toute façon, ton cell va mourir dans la douche, donc pas de texto dans la face de l’autre non plus. Juste du savon, ou peut-être ton sexe. (Mais pas les deux en même temps, ça chauffe.)

Mais bon, je n’ai pas besoin d’aller breveter tout ça. La douche, ce n’est qu’un exemple parmi tant d'autres.

J’aime bien aussi les marches de nuit. Ça n’engage à rien. Pas de bill à splitter là non plus. Il suffit seulement de pas trop boire étant donné que pisser dans une ruelle, ça brise un peu la magie. (Surtout pour une fille toute accroupie.)

Vous pouvez suggérer vos meilleures idées en commentaires. N’importe quoi qui sort un peu des sentiers battus. (Et qui est plus original que cette expression.) Juste différentes façons de se débarquer du pilote automatique et des protocoles préétablis.

Des prétextes tentants qui nous forcent à improviser et juste être nous-mêmes. Parce qu'ultimement, c’est ça qu’on veut voir et montrer: le vrai moé pis le vrai toé, pour voir ensuite combien ça fitte. (Et si ça s’emboîte bien.)

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