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Victime de la porn: le compromis amoureux
Crédit: Le compromis amoureux, c’est ce moment où t’acceptes que la meilleure baise de ta vie et la meilleure histoire d’amour de ta vie ne seront pas avec la même personne. C’est triste, hein? Ou peut-être juste fatalement réaliste.

Le compromis amoureux, c’est ce moment où t’acceptes que la meilleure baise de ta vie et la meilleure histoire d’amour de ta vie ne seront pas avec la même personne.

C’est triste, hein? Ou peut-être juste fatalement réaliste.

J’avais déjà raconté dans une chronique (filles à marier VS filles à grimper) que la pornstar mariable, elle relève un peu de la légende, mais j’ai toujours aimé y croire à cette légende. Cette personne à la fois sexuelle et brainy. La connexion sexuelle, intellectuelle et humaine, toutes squeezé dans la même babe. Cette personne unique qui est faite juste pour toi et tout, comme dans les films de Walt Disney! (Du Disney adulte avec sexe et sirènes tight.)

Mais bon, tout dépendant des cartes qu’on te refile dans la vie, la fameuse quête pour The One, ça peut prendre une éternité. Tu finis par frapper des périodes de doute ou carrément te tanner. C’est là que tu considères l’entre-deux amoureux. (Non, je ne parle pas de double pénétration.) Ce compromis pour quelqu’un qui ne te satisfait pas partout, mais avec qui tu passes quand même un bon moment.

C’est peut-être la seule option qu’il reste quand t’es trop old school pour le couple ouvert ou que t’as trop de conscience pour tromper l’autre dans son dos. Ou peut-être que c’est Louis CK qui a raison dans son (beaucoup trop fort) dernier show sur HBO : le meilleur bout, c’est le divorce. T’es enfin débarrassé de toute cette pression d’être heureux dans une vie à deux. Ça semble libérateur.

Beaucoup plus reposant que de toujours se poser des questions sur des dossiers ambigus comme ces filles au corps neuf mais au cerveau qui manque de millage ou ces studs greyés que tu dois partager avec toutes les autres pitounes en manque de se faire lousser. (Ou ce fameux writer cool mais qui fait un salaire de hobo.)

Je me rappelle avoir rempli un questionnaire qui avait la prétention de déterminer avec quel genre de femme je serais le plus heureux. « Enfin, j’aurai ma réponse! » que je me suis dit, avec une candeur humiliante que je regrette.

Je vous le jure, le quiz a fini par répondre : « Selon vos réponses, il vous faudrait plus d’une femme pour être heureux. »

WHUT?! Tu parles d’une hostie de réponse colorectale! Genre de quiz que si tu lui demandes de solutionner un Cube Rubik, il te répond de décoller les pitons pis de les recoller aux bonnes places.

Gars perdu : « Oui, j’aimerais rencontrer une belle grande femme. »

Quiz cave : « Avez-vous considéré d’opter pour une belle truie, une grande conne et une femme-tronc? »

Champion international de course. Malheureusement, les femmes ne sont pas des Transformers Constructicons. (Référence pas geek pantoute.) On ne peut pas les assembler pour en faire une ultime meilleure version plus awesome. La solution d’en avoir plus qu’une, c’est justement le problème de base à régler.

Dans mon tout premier texte de cette aventure chroniquement déjantée, je confiais rechercher « une pornstar wise qui mouillerait d'envie pour un branleur au corps bof. » Je n’ai pas envie d’abandonner cette quête, mais peut-être en suis-je suis rendu là.

Est-ce qu’on perd ses illusions romantiques avec le temps par maturité, sagesse ou résignation? Ce serait laid. De toute façon, c’est peut-être mieux de garder tout ça pour soi, car si on dit ouvertement qu’on est prêt au compromis et qu’à partir de maintenant, on va endurer pas mal n’importe qui, la prochaine personne pourrait le prendre mal. (Surtout si elle a de l’ambition.)

Mais bon, je ne crois pas être encore prêt à abandonner complètement mes illusions. Peut-être qu’avec tout mon cheminement introspectif, je suis simplement mûr pour une relation plus sérieuse comme un ménage à trois. Ou plus réalistement, un ménage à quatre.

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