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Pourquoi tu ne dois rien rater de la 14e édition du festival Elektra
Crédit: Artistes du monde entier, têtes d’affiches rutilantes, expositions immersives, la semaine sera chargée pour qui a soif de découvertes.

Pour le plus grand bonheur des amateurs de musique électronique et de nouvelles expériences, le festival Elektra s’apprête à lancer sa 14e édition, Anti/Matière. Du 1er au 5 mai, l’évènement investit la scène montréalaise pour un florilège de performances numériques audiovisuelles. Artistes du monde entier, têtes d’affiches rutilantes, expositions immersives, la semaine sera chargée pour qui a soif de découvertes.

5 bonnes raisons d’aller s’immerger dans un flot ininterrompu d’images et de sons digitaux.

1) Comment ne pas remarquer sa présence dans la programmation? L’ovni ATOM™, de son vrai nom Uwe Schmidt (notre photo), livrera sa dernière création audiovisuelle, HD, en exclusivité canadienne. Véritable stakhanoviste de la scène numérique, l’Allemand varie les genres, du jazz d’avant-garde aux reprises minimalistes de David Bowie ou des Stones, en passant par le pastiche et le hip-hop latino. Actuellement sous le prestigieux label raster noton, il vous donne rendez-vous vendredi soir à 21 h à l’Usine C.2)

Leur projet est si alléchant, que ce n’aurait été ATOM™, ils auraient brigué la première place de ce classement. Le musicien français Mondkopf et les designers de Trafik présentent en exclusivité nord-américaine leur projet Eclipse (photo principale). La performance audiovisuelle retrace la progression d’une éclipse, sur un fond musical en honneur au maître du genre, Brian Eno. Ne cherchez plus, jeudi soir à partir de 21 h, vous serez à l’Usine C, et ils vous en mettront plein la vue, et les oreilles. 

3) Elektra ne saurait se résumer à ces soirées endiablées. Le festival regorge de performances, d’installations et de projets qui mettent l’eau à la bouche. Ne pas faire un détour par le Centre Phi, la Cinémathèque québécoise ou l’Écomusée du fier monde, c’est « rater des expériences incroyables », comme le souligne le président Alain Thibault. En vrac, l’installation sonore Cumulonimbus de Julian Stein et Kathy Kennedy, vous plonge dans une rafale de pluie et de vent qui vous murmure le monologue final de Macbeth à l’oreille (du 1er au 4 mai au Matralab de l’Université Concordia). Au rayon curiosités, le Canadien Nicolas Bernier présente Frequencies (A) (notre photo). Mélange de fréquences acoustiques et d’audionumérique, l’artiste compose avec l’éclat de la lumière et des diapasons une véritable œuvre audiolumineuse.

4) Samedi soir, revenez à l’Usine C pour finalement voyager jusqu’au Japon. Dès 21 h, le collectif japonais de musique électronique expérimentale ATAK prend possession des lieux pour la nuit. Son créateur Keiichiro Shibuya, et ses compagnons Takashi Ikegami et Evala, présenteront leurs projets personnels, avant de terminer en beauté avec la performance musicale au nom évocateur ATAK Dance Hall.

5) Pour les indécis ou les habituels retardataires, Alain Thibault a le bon goût de préciser : « Montréal est la plaque tournante de la scène numérique en Amérique du Nord. C’est ici que les choses se passent ». Autrement dit, c’est du 1er au 5 mai, au festival Elektra, au cœur de Montréal. Si vous n’y êtes pas, il n’y aura plus qu’à attendre un an.

Festival Elektra

Du 1er au 5 mai | elektramontreal.ca

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