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Fan de Bernard Adamus? Découvrez le groupe folk-trash les Chiens de Ruelles
Crédit: Le groupe montréalais, qui vient de lancer un premier album, est de la seconde génération du renouveau folk local.

Il y a un an encore, on vous parlait régulièrement de la nouvelle génération de folk-country-blues local… Canailles, Les Revenants, Lisa LeBlanc… Maintenant que tout ce beau monde est passé au niveau supérieur, tourne constamment et/ou se produit dans de plus grosses salles, ça laisse un trou dans le milieu des petits bars.

Est-ce à dire que la scène locale est passée à autre chose? Tout indique que non et qu'il y a une bien une relève pour animer les fins de soirées arrosées au Quai des brumes. Le sextuor montréalais Les Chiens de Ruelles en fait partie. Très inspiré par Bernard Adamus, celui-ci lançait la semaine dernière Un pas de plus vers nul'part, un premier album réalisé par l'obscur explorateur musical Félix De L'Étoile.

Actif depuis 2012, le groupe parcourra le Québec au cours des prochaines semaines pour répandre la bonne nouvelle. Écoutez l'extrait Par chez nous ci-dessous et lisez les réponses du clan à nos questions tout de suite après.

Dans quelle(s) ruelle(s) vous tenez-vous et pourquoi?
On se tient majoritairement dans les ruelles d'Hochelaga, mais le mot ruelles est au pluriel pour une raison précise: on les aime toutes (sauf si la police nous crisse dehors)…

Hochelaga ou La Pocatière? Il y a des références aux deux sur votre page Bandcamp
Dans nos voyages à travers le Québec, on a rencontré beaucoup de bons chums, ce qui nous a amenés à rencontrer Bernard, de La Pocatière, qui nous a offert sa maison pour enregistrer l'album. Mais on s'est presque tous rencontrés à Tadoussac, qui a été la première niche des Chiens de Ruelles.

Il y a des traces d'Adamus dans votre musique. Quoi d'autre?
Y'a arachides dans toutes les barres de chocolat. Nos influences passent de Nirvana à Québec Redneck Bluegrass Project en passant part les Colocs, the Slicks Skillet Serenaders, Sony Terry, Tenacious D et Dan Tremblay.

Il y a trois musiciens crédités sur la plus vieille pièce de votre Bandcamp, cinq musiciens crédités sur votre démo et sept nommés sur votre page Facebook. Comment êtes-vous passés de trois à sept et acceptez-vous encore les candidatures?
Le groupe a débuté sur une folie de deux guitares et un charango. Un harmonica s'est rajouté. Une râpe à fromage s'est rajoutée, pour devenir une planche à laver. Finalement, notre bon chum, Gab de Tintamare nous suit le plus souvent possible avec sa contrebasse. D'ailleurs, on est à la recherche d'un bassiste PERMANENT pour nous suivre sur notre tournée à travers le Québec.

Il y a un joueur de charango dans votre band. Qu'est-ce que du charango et pourquoi?
Sam, c'est un des premiers Chiens. Le charango, c'est fucking rare pis ça sonne en sale. En gros, ça vient du Pérou et normalement, c'est un instrument construit dans la carcasse d'un tatou. Mais un cadavre de tatou, ça ne passe pas aux douanes, alors le charango à Sam est en bois.

À part vous, qui doit-on suivre si on veut connaître la nouvelle génération de la scène folk locale?
Assurément la grande gagnante de la voix, Valérie, la troupe de Star Academie, Éric Lapointe, Les BB, Pierre Lapointe, D-Natural et faudrait pas oublier René Simard. Mais, honnêtement, pour d'la bonne musique, faut écouter Jam Boulevard, Street Meat, Robert Fusil, Guim Moro, Les Sofilantropes, Drunken Dogs et Tintamare.

Les Chiens de Ruelles
11 mai | L'Inspecteur Épingle
4051, St-Hubert
leschiensderuelles.bandcamp.com

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