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Le pilier du moombahton Dillon Francis arrive en ville
Crédit: Les productions de ce protégé de Diplo sont réutilisées par les DJ de partout dans le monde. Son premier album est attendu cette année.

Une chose est sûre: Dillon Francis n’arrête pas de se réinventer. L’ancien artiste visuel et photographe a commencé en musique à l’âge de 18 ans et c’est là qu’il a vraiment trouvé sa voie. Cherchant à jouer dans des clubs en tant que DJ mais refusant d’enfiler bêtement du Top-40, il se met à produire sa propre musique. Avec le dubstep et le grime, il commence à se tailler une place sur la côte ouest américaine.

La rencontre de Diplo, qui venait d’installer les studios de Mad Decent à Los Angeles, a donné lieu à leur première collaboration. Le résultat a été explosif. Étrange concept à l’époque: alors que tout le monde délaissait le 120 BPM classique pour des rythmes plus rapides (voir le dubstep à 140, par exemple). Francis a pris le chemin inverse: une pièce de house à 130 se retrouve vingt battements par minutes plus lente et habilement métissée avec le reggaeton. Résultat: la pièce Masta Blasta. Le moombahton était prêt pour le grand public.

Depuis, plutôt que de s’asseoir sur ses lauriers, Francis a poursuivi son évolution, et les DJ de partout dans le monde s’abreuvent à ses nouveautés, qu’il sort à coups de deux maxis par année. Il fut même le premier artiste moombahton à se hisser au sommet du top-5 de Beatport (le iTunes de l’électro) avec son EP Something, Something, Awesome au début 2012.

Son premier album est attendu de pied ferme plus tard cette année. Pour l’instant, Dillon Francis se concentre sur la scène.

Dillon Francis
30 mars | Théâtre Telus
1280, St-Denis
avec Oliver, Botneck et Dooze Jackers
dillonfrancis.com