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Magalie Lépine-Blondeau: la fille qu’on aime sur les planches de chez Duceppe
Crédit: Au risque de passer pour des têteux, on vous déclare aujourd’hui notre affection pour Magalie Lépine-Blondeau. On aime son regard pétillant, son grand sourire et son talent. Voilà, c'est dit!

Au risque de passer pour des têteux, on vous déclare aujourd’hui notre affection pour Magalie Lépine-Blondeau. On aime son regard pétillant et son grand sourire. Elle est aussi bourrée de talent. On accepterait volontiers d’être ami avec elle si elle nous le demandait! Bien présente sur nos petits (19-2, Tu m’aimes-tu?) et grands écrans (L’empire Bo$$é, Laurence Anyways) ces dernières années, Magalie l’est aussi sur les planches. Ce mois-ci, c’est sur celles de chez Duccepe qu’elle montera, pour jouer Marie Mancini, la nièce du cardinal Mazarin, amoureuse du jeune Louis XIV, dans la pièce Le diable rouge, un suspense politique à saveur historique d’Antoine Rault mis en scène par Serge Denoncourt. NIGHTLIFE.CA s’est entretenu avec la sympathique comédienne pour en discuter, et pour aborder deux trois autres trucs.

Comment est-ce de donner la réplique à des monstres sacrés comme Michel Dumont et Monique Miller?
En fait, c’est un peu à cause de leur participation que j’ai accepté de jouer dans la pièce! J’aime côtoyer des acteurs qui ont autant de métier. C’est impressionnant. Je sens bien ma jeunesse à leur côté! Ils ont tellement de coffre et de bagage. Ils semblent jouer sans effort. Ils sont d’une grande puissance, mais dans une détente impressionnante. Ils ont tout ce à quoi un comédien peut aspirer, et en plus ils sont gentils!

Les trois dernières productions théâtrales auxquelles tu as participé ont été mises en scène par Serge Denoncourt. Serais-tu l’actrice fétiche de Denoncourt par les temps qui courent?
Je ne peux pas m’autoproclamer actrice fétiche de Serge Denoncourt! Je peux dire cependant que Serge est fidèle à ses collaborateurs. Il y a des comédiens et comédiennes avec qui il travaille depuis 20 ans! Cette complicité se ressent en répétition. Il me connaît, donc il sait dans quels pièges je peux tomber. Je n’ai pas à lui prouver que j’ai du talent, mais seulement que je peux aller dans des zones où il ne m’attend pas. Il y a un abandon et une confiance qui se sont développés entre nous. On est arrivé à construire un langage de création commun. Ça me fait énormément grandir.


Magalie Lépine-Blondeau et Sébastien Huberdeau dans Tu m'aimes-tu?

Tu as charmé une grande partie du Québec avec ta performance dans la série Tu m’aimes-tu? T’es-tu beaucoup fait parler du personnage de Mélanie: une fille un peu névrosée, mais tellement attachante?
Des gens de tous âges m’ont arrêtée dans la rue pour me parler de Mélanie. C’est rare les personnages féminins au ressort comique. D’habitude, ce sont les personnages masculins qui sont un peu perdus et qui ont de la difficulté avec l’engagement. Je crois que plusieurs filles dans la trentaine se sont identifiées à elle. On est déçu que la série n’ait pas eu de suite, mais je suis contente qu’elle soit inscrite dans le paysage télévisuel québécois.

Côté cinéma, tu as participé cet hiver au tournage du premier court métrage de Monia Chokri, Quelqu’un d’extraordinaire, et à celui du dernier long métrage de Denys Arcand, Deux nuits/Two Nights. Comment cela s’est-il passé?
Habituellement, les comédiens font leurs premières armes dans des courts métrages à la sortie de l’école. Moi, ça ne m’avait jamais été offert! Ce tournage a été très significatif pour moi, car j’étais dirigée par ma meilleure amie, qui m’a offert un rôle en or, et que j’étais entourée de comédiennes au talent fou [NDLR: Anne Dorval, Sophie Cadieux, Évelyne Brochu, Marilyn Castonguay, Émilie Bibeau, Émilie Gilbert, Anne-Élisabeth Bossé et Laurence Leboeuf]. Pour ce qui est du film de Denys Arcand, nous aurons d’autres jours de tournage cet été, mais mon souvenir le plus marquant du tournage de cet hiver, c’est qu’on a tourné lors des journées de grand froid, sur la pointe de l’île d’Orléans; il faisait -42°C! J’y ai aussi fait une belle rencontre en la personne de Marie-Josée Croze, avec qui j’ai beaucoup ri. Elle est devenue une amie.

 

Le diable rouge
Du 10 avril au 18 mai
Au Théâtre Jean-Duceppe, Place des Arts | duceppe.com 

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