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Pour vivre le meilleur Montréal en lumière de ta vie, ne rate pas ces 6 évènements
Crédit: Le festival hivernal, qui tient sa quatorzième édition du 21 février au 3 mars, mise surtout sur les valeurs sûres.

OK, ce n'est peut-être pas le moment où on fera des tas de découvertes, mais l'espace d'une semaine et des poussières, il y a vraiment de quoi oublier que c'est l'hiver. Y'a des lumières partout dans le Centre-Ville et même papa-maman sont de la partie. Et qu'importe si l'événement ressemble parfois à un rappel du Festival de Jazz et des FrancoFolies? On ne déteste pas regarder les reprises à la télé.

Sans plus tarder, voici quelques directions vers lesquelles pointer ces dollars d'ici le 3 mars si on feel concert.

1. Badbadnotgood (en photo)

À côté, Misteur Valaire a l'air du house band de Belle et Bum. Ce trio torontois redéfinit l'art de mêler jazz, funk et rap avec attitude. La toute jeune vingtaine, déterminés à utiliser les enseignements jazz comme bon leur semble et un amour palpable du hip-hop. Leurs reprises d'Odd Future, de Kanye West et d'A Tribe Called Quest leur ont valu des collaborations avec Tyler, The Creator et ils ont même accompagné Frank Ocean à Coachella. Leurs deux albums peuvent être téléchargés gratuitement sur leur site et il y en a un troisième en route. Le 22 février à l'Astral.

2. Joe Grass

Oubliez Thus:Owls, qui occupe la tête d'affiche ce soir-là. Le véritable événement, c'est la participation de ce trésor de la scène locale en première partie. De un, on ne sait jamais trop sous quelle forme il jouera – tantôt, c'est en combo folky acoustique; d'autres fois, c'est en formule rock à deux batteries ou encore en solo complètement. De deux, le dude est un instrumentiste épatant, qu'il tienne la six cordes acoustique, électrique, le banjo ou encore, bien sûr, son fameux pedal steel. Pas pour rien que les musiciens locaux s'arrachent ses services. Le 22 février au Centre Phi.

3. The Zombies

Ou plutôt ce qui en reste, c'est-à-dire le chanteur Colin Blunstone et le claviériste Rod Argent. Mais bon, au moins Blunstone a encore sa voix douce et cristalline de jadis, donc il y a encore moyen de croire au vrai truc si on ferme les yeux. On ne crachera pas sur l'occasion de l'entendre chanter des classiques comme She's Not There et Time of the Season. Et puis il y a les excellents Revenants en première partie. Le 28 février au Métropolis.

4. Orelsan

Mettons qu'on préférerait que le rap français cesse de regarder en arrière, mais dans les circonstances, Aurélien Cotentin n'est pas un trop pire ambassadeur. Il ne se prend pas pour un gangster et il tire sur tout ce qui bouge. En cette frileuse époque, ce n'est pas un moindre mérite. Vous aussi vous pourrez dire: «j'étais là durant le revival du rap des années 90». Le 1er mars au Club Soda.

5. La Nuit blanche de Bande à part

Si vous n'avez qu'un seul concert à voir durant le festival, celui-ci est le choix tout désigné. À moins que vous ne soyez couche-tôt. Il est gratuit (attention à la file géante à l'entrée), il dure toute la nuit et la programmation est assez optimale, merci: Avec pas d'casque, Canailles, Socalled, Koriass, Plaster, Organ Mood et un DJ surprise en conclusion. Qui dit mieux? Le 2 mars au Métropolis.

6. Boogat

Un habitué des gros festivals et ce n'est pas pour rien: Daniel Russo Garrido sait allumer une foule, quelles que soient les circonstances. Il a maintenant un atout de plus que lors des dernières fois où on l'a vu au Festival de Jazz: un album très fort, El Dorado Sunset, tout fraîchement paru. Le gaillard sera de la programmation extérieure gratuite. À prévoir: un contraste intéressant entre la température et sa musique, qui est au confluent de l'électro et du folklore latino-américain. Le 23 février à la scène RBC – Esplanade de la Place des Arts.

Festival Montréal en lumière
Du 21 février au 3 mars
montrealenlumiere.com

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