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Victime de la porn: la simplicité du move
Crédit: On se complique souvent la vie dans le luv. On essaie de deviner ce que l’autre pense. On essaie de deviner comment on pourrait lui communiquer ce que nous on pense. Et s’en suit alors une folle séance de téléphone arabe avec nous-mêmes digne des plus grands schizophrènes de ce monde.

On se complique souvent la vie dans le luv. On essaie de deviner ce que l’autre pense. On essaie de deviner comment on pourrait lui communiquer ce que nous on pense. Et s’en suit alors une folle séance de téléphone arabe avec nous-mêmes digne des plus grands schizophrènes de ce monde.

Du coup, on demande 1000 conseils aux chummeys, on achète des bouquins du genre «He’s just not that into you» (ou pire, le film), on s’inscrit à un cours de séduction avec «coach» ridicule, etc.

Je déteste donner des conseils de cruise parce que mon domaine d’expertise réside davantage dans le genre de question comme: «Quelle pornstar a la meilleure face de fellationneuse?» (La réponse est Veronica Rodriguez)

Mais quand t’es vulnérable et que tu cherches des solutions complexes là où c’est super simple, je me dois d’agir. Donc voilà, de moi à toi, gratuitement et tout, si t’as envie de communiquer ton luv à quelqu’un, voilà tout ce que t’as à faire: fixer l’autre.

Fixer l’autre avec un petit quelque chose dans le regard. (Idéalement, ce petit quelque chose dans le regard n’a rien de trop psycho ou freaky) Ensuite vient la partie la plus difficile, celle qui demande le plus de guts: oser tenir ce regard. Quelques secondes de plus qu’un regard normal. Le temps que la magie traverse.

Si le contexte est propice, si l’attrait est réciproque, si vous n’êtes pas en pleine game de « je te tiens par la barbichette », la suite devrait se passer en trois étapes:

1. L’autre va rougir et dire timidement: « Qu’est-ce qu’il y a ? »
2. Toi, amusé, tu vas répondre avec confiance: « Tu le sais ce qu’y a. »
3. Voilà! Catharsis, frenchage, confettis et préservatifs!

Bon, là, peut-être que tu files bitchy et que tu vas dire: « Meuh! C’est trop simple et gneuh gneuh gneuh…! » Eh bien oui, c’est simple. Et pourtant, c’est fou le nombre de personnes qui n’ont pas encore saisi ça.

Pas besoin de crosse.
Pas besoin de stratagème complexe.
Pas besoin de bouquin pour démystifier le mythe du sexe opposé.

Juste étirer un peu le moment. Les moments. Étirer le moment où t’effleures sa taille. Étirer la bise sur la joue. Étirer tout. En fait, le luv est souvent une histoire de slow motion. La différence entre fourrer et faire l’amour, c’est ça: l’amour se passe au ralenti.

Quelqu’un pourrait aussi conseiller «saoulez-vous!», et ce serait assez vrai: se saouler est une excellente façon de se ralentir. Cependant, trois problèmes avec l’alcool.

1. Ça laisse des doutes le lendemain. 
2. Éventuellement, il faut recommencer à jeun.
3. L’alcool ralentit tout, y compris l’orgasme du gars.

Donc voilà. C’était mon élan de sagesse.

Bon, on s’entend que tout ça, c’est quand l’autre est intéressé. Pour les moves où l’autre ne veut rien savoir, je ne sais pas trop quoi te dire. De toute façon, selon mon expérience, frencher du monde qui a envie de te frencher back, c’est pas mal plus tripant.