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Musique internationale: neuf noms dont on parlera en 2013
Crédit: À l'horizon: des retours inespérés, des alliances alléchantes et quelques nouveaux joueurs.

Toute une planète, c'est gros, donc tenter de prédire les humeurs musicales internationales pour les mois à venir, c'est s'aventurer en terrain glissant. Mais après avoir jeté un œil à la météo locale, pourquoi ne pas faire de même au-delà de nos blanches terres?

Passons outre les pétards mouillés quasi garantis (Queens of the Stone Age, Indochine, Yeah Yeah Yeahs, The Strokes, U2, Beyoncé, Depeche Mode, Pearl Jam…) et les futurs has-beens (Phoenix, M.I.A., Vampire Weekend, Toro Y Moi, A$AP Rocky, Major Lazer…) et concentrons-nous sur les sources d'espoir.

1. D'Angelo – James River (date inconnue)
Voilà treize ans que la star néo-soul n'a pas lancé d'album et au moins cinq que ce nouveau chapitre est en préparation. Selon les oracles, c'est cette année que ça se passe. On dit que le who's who du rap et du R&B ont œuvré dessus. Il y a quelques mois, Questlove l'a décrit comme un Pet Sounds soul. Espérons qu'il ne s'agisse pas plutôt d'un autre Chinese Democracy.

2. Atoms for Peace – Amok (25 février)
Le projet commun de Sa Majesté Thom Yorke et de sa «bassesté» Flea. Ça va sans doute être très ordinaire, mais ça n'empêchera pas les esthètes du dimanche de gémir en déchirant leurs vêtements. Parce que, hein, Thom Yorke.

3. The Knife – Shaking the Habitual (avril)
En Amérique du Nord, on a surtout flippé sur Fever Ray, le projet solo de Karin Dreijer Andersson. Mais le vrai truc, le casse-tête complet, c'est le groupe qu'elle a d'abord formé avec son frérot, Olof. La paire doit ressurgir après sept ans de silence bientôt. Prions pour une tournée nord-américaine.

4. My Bloody Valentine (titre et date inconnus)
Vingt-deux ans après le classique Loveless, le groupe du visionnaire Kevin Shields revient. Ce n'est plus de la supposition: l'album est terminé, masterisé et le groupe a des dates de concerts confirmées en mars. Est-ce que ça sera aussi génial qu'à l'époque? Peut-être pas, mais les piliers shoegaze ont été tellement cités et copiés depuis dix ans qu'une nouvelle intervention va de soi.

5. Kiki Pau –  Pines (5 février)
Vu l'engouement pour Tame Impala, on parie sur des accolades similaires pour ce quatuor finnois, dont le nouvel opus a été réalisé par Gustav Ejstes (Dungen). Du rock bien psychédélique et mélodique avec vue sur la stratosphère.

6. FIDLAR – FIDLAR (22 janvier)
Leur nom signifie «Fuck it Dog, Life's a Risk». On les a vus à Montréal avec The Hives, donc ils sont bien entourés. Leur musique n'a rien d'exceptionnel, mais ils ont ce goût pour l'abus sauvage dont les médias raffolent. Il y a petit moment qu'on n'a plus de tannants de service comme les Libertines. Ce quatuor californien (en photo ci-dessus) fera l'affaire.

7. Young and Sick – Hyena (date inconnue)
On ne sait pas qui se cache derrière ce mystérieux projet de Los Angeles, mais on sait qu'après avoir signé des pochettes opulentes pour Maroon 5 et Foster the People, celui-ci a lancé une première chanson admirable en novembre (téléchargez ici) et qu'il y a un album à l'horizon. Du soul artsy et ténébreux, bordé d'électro, qui pique la curiosité, façon The Weeknd ou Frank Ocean.

8. Villagers – Awayland (22 janvier)
Coldplay version indie avec une touche d'électro. Zzzz, mais $$$$.

9. Ulrich Schnauss – A Long Way to Fall (12 février)
En fait, on n'est bien plus énervés par les rumeurs de retour de Boards of Canada, mais comme c'est loin d'être certain encore, rabattons-nous au moins la certitude d'un premier album solo depuis 2007 pour ce claviériste et producteur allemand.

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