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L’amateur et collectionneur d’art Patrick Masbourian anime la 2e édition du Gala des arts visuels
Crédit: Le maître de cérémonie s’est entretenu avec NIGHTLIFE.ca sur le Gala et les moments marquants du milieu des arts visuels québécois en 2012.

Patrick Masbourian est un collectionneur. Depuis une dizaine d’années, il met la main sur des œuvres de jeunes artistes de la scène artistique contemporaine québécoise dont il se plaît à suivre les carrières. C’est donc avec plaisir qu’il a accepté d’animer le Gala des arts visuels, qui aura lieu ce soir au Théâtre Outremont.

Pour sa deuxième édition, l’événement organisé par l’Association des galeries d’art contemporain (AGAC) célébrera les gens du milieu en leur remettant des prix, mais proposera également une soirée ponctuée de performances signées Pierre Lapointe, Geneviève et Mathieu, Thierry Marceau et DJ Mini.

Le maître de cérémonie s’est entretenu avec NIGHTLIFE.ca sur le gala et les moments marquants du milieu des arts visuels québécois en 2012.

Le gala en est seulement à sa deuxième édition cette année. Qu’est-ce que cet événement signifie pour le milieu?
Un gala, que ce soit pour célébrer la télévision, le cinéma ou l’industrie musicale, c’est là pour fédérer les gens et créer des liens entre les différents acteurs du milieu. Dans le domaine des arts visuels, c’est d’autant plus nécessaire parce que la tarte est petite et que tout le monde souhaite avoir sa part du gâteau. Un gala comme celui des arts visuels permet, le temps d’une soirée, que tout le monde se rassemble pour la cause. Celui-ci permet aussi de démocratiser les arts visuels, de populariser le milieu et d’aider à son rayonnement par ses échos médiatiques. Ça permet aussi de célébrer l’excellence, de souligner le travail de gens qui se sont dépassés cette année, et ce, à l’échelle de la province, pas seulement à Montréal.

Et qu’est-ce que ce genre de gala apporte au public et aux amateurs?
Le gala, c’est un peu comme un encan destiné aux jeunes collectionneurs où une présélection des œuvres a été faite par des consultants professionnels pour savoir ce qui est à surveiller dans le milieu. C’est comme une radiographie de la création contemporaine. Le gala permet au public et aux amateurs de prendre en note qui sont les artistes prometteurs qui ont marqué l’année, et de garder un œil sur leur ascension.


Oeuvre de l'artiste Étienne Zack pour le MASS MoCA

Selon vous, qu’est-ce qui a marqué le monde des arts visuels québécois cette année?
Cette année, on a été témoin d’une belle vitalité créative avec la Triennale Québécoise qui a démontré le travail très conceptuel d’un éventail d’artistes. Cette dernière n’avait d’ailleurs rien à envier à l’expo Oh, Canada présenté au MASS MoCA (Massachusetts Museum of Contemporary Art), qui présente le travail d’artistes canadiens contemporains jusqu’en avril prochain.  On a senti aussi un certain engouement avec l’annonce de la construction d’un cinquième pavillon au Musée des beaux arts, un an seulement après l’inauguration du Pavillon Claire et Marc Bourgie où trône la première œuvre d’art public du sculpteur montréalais David Altmejd. On a aussi perçu que le milieu gagne en popularité avec des records d’affluence aux événements organisés par l’AGAC. L’expo de la sculpteure Valérie Blass au Musée d’art contemporain a également été un moment fort de l’année.

Et quels sont vos coups de cœur de 2012?
J’ai acquis une pièce importante du photographe Yann Pocreau lors de son expo à la Galerie Simon Blais. C’est un artiste dont je suis la carrière et j’admire le travail abstrait. J’ai également beaucoup aimé l’expo de David Lafrance.
 

Gala des arts visuels 2012
Ce soir à 20 h au Théâtre Outremont | 1248, Bernard Ouest
galadesartsvisuels.com