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En exclusivité : le vidéoclip Ecstasy des Last Assassins marque la fin du groupe (!!!)

En exclusivité sur NIGHTLIFE.CA, on vous présente le nouveau vidéoclip Esctasy des Last Assassins réalisé par Virginia Tangvald, avec une direction photo de Jose Enrique Montes Hernandez et par nul autre que Jean Leloup. Ce vidéoclip marque «l'autocombustion du groupe.»

Virginia, poète au background en musique classique et théâtre, chanteuse, réalisatrice, name it, a conçu ce clip à partir d'images provenant de son court-métrage de 12 minutes qui sera dévoilé bientôt.

J’étais curieuse d’avoir son opinion sur l'aventure Last Assassins : «L’album était une forme de communion intense, j’ai voulu prendre une photo d’un moment unique de complicité entre Jean, Mathieu (Leclerc) et moi avec cette vidéo.» 

Une artiste spontanée

«Je crée comme j’écris, mes points de départ sont des flashs, des symboles». Dans le clip, les bonbons représentent la compulsion; la vierge (jouée par Mathieu), la rédemption et la transplantation du cœur, la résurrection. Elle incarne cette transplantée en plus de réaliser «je voulais me challenger jusqu’au bout avec ce film» qu’elle décrit en 3 mots comme une «poésie-fusion-trash». L’univers des drag-queens, à travers l’extravagance, le glam et le tragique, a donné le ton à son clip; voyez le tableau d'un univers sombre et trash avec la «touche paillettes» qu'elle met en scène.

Ses sources d'inspiration

Elle puise son énergie créatrice à travers de grands artistes de tous horizons. «J'admire la force et la cohérence de Bach, son oubli de la technique autant que l’architecture très forte qui soulève sa musique.» Sylvia Plath, poète des années 50, l’influence beaucoup et elle rêve un jour de pouvoir collaborer autant avec Neil Young que Kate Bush – des univers opposés et zones différentes qu'elle aimerait franchir -.

La fin des Last Assassins, et la suite?

C’est la fin des Last Assassins, mais pas du trio Jean Leloup, Mathieu Leclerc et Virginia Tangvald, vous les retrouverez, promesse faite. Pour le moment cependant, elle quittera Montréal car l’Asie l’appelle. «Je suis née de parents nomades, ils m’ont élevé sur un bateau à Porto Rico, j’ai ça en moi, j’ai besoin d’aller me ressourcer pour faire entre autres de la photo et de la vidéo.» La réalisatrice planche aussi sur un long métrage Happy at last. Gardez ce nom en tête!

Virginia, you rock!

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