Aller au contenu
Le Détesteur: le maire de Saguenay, Jean Tremblay, est un bigot malgré lui

T'as sûrement entendu, la semaine dernière, les propos controversés du maire de Saguenay, Jean Tremblay, au sujet de la candidate du PQ, Djemila Benhabib et de sa position quant à la charte de la laïcité proposée par son parti?

En gros, le maire se moquait de ladite candidate et de ses origines: «C'est pas la charte comme telle. C'est de voir une personne – je ne suis même pas capable de prononcer son nom, d'Algérie, qui ne connaît pas notre culture, mais c'est elle qui va dicter les règles.»

Sitôt la controverse semée, d'autres gens se sont levés pour affirmer que FINALEMENT quelqu'un (Jean Tremblay) osait dire tout haut c'que tout l'monde pense tout bas. Quant à moi, le maire Tremblay a plutôt dit tout haut c'que tout l'monde avait cessé de dire tout haut, pour le bien du progrès. Mais bref, ces braves personnes en ont ajouté et je vous laisse en juger par cet extrait déniché sur une page en support au maire Jean Tremblay.

J'pense qu'yé temps qu'on leur colle un nom à la peau à ces gens-là, qu'on les brand un peu. On pourrait parler de racisme, mais la catégorie est à ce point vaste qu'elle implique trop de gens au point où elle laisserait la chance aux idiots de croire qu'on est montés aux barricades trop rapidement.

En fait, il existe une appellation qui leur est bien propre. Le bigot.

Le bigot, c'est celui qui n'en tient qu'à ses valeurs et croyances et n'en démord pas, quitte à défendre l'indéfendable malgré une preuve indubitable d'absence de logique. Qui fait preuve d'une intransigeance et intolérance hors du commun. C'est celui qui est convaincu qu'on tente de lui retirer quelque chose, qui enrage à l'idée. Le bigot, c'est le Pape. C'est Jean Tremblay. C'est le bien-pensant qui s'ignore xénophobe.

J'ai bien peur que l'avenir des médias de masse ne lui appartienne. Qu'à chaque scandale, ses sympathisants confondront ignorance et vérité fracassante. La glorification de la gaffe qui pour certains n'en est pas une.

J'me dis qu'au moins on pourra toujours le référer à un titre qui lui correspond davantage. Le bigot.

Je vous déteste.

Plus de contenu