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Critiques CD: Frank Fuller | The Great Morning Disaster

De Lucien Midnight à Frank Fuller, il n’y a qu’un pas. En fait, une langue. Le premier est le projet francophone de François Frenette, qui a signé l’album Champion des choses en bois, en 2008, et Fuller est son homologue anglophone. Aidé du réalisateur David Brunet (Antonio, Cœur de pirate, etc.), Fuller promène se premier album d’une pop mélodique voisine de Coldplay («Airbend») au registre indie-folk américain («Room 515»). Le désastre matinal se ressent dans la densité de plusieurs pièces, mais Fuller réussit aussi à habilement en sortir par la légèreté du combo ukulélé-sifflements d’«In a Tree». Un premier album bien ramassé qui, sans avoir de grands hits, comprend beaucoup de bons moments.