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Still Corners: nouveau vidéoclip sur fond psychédélique

Allô, je m'appelle Tessa Murray, je suis belle et je suis une sirène. C'est ce qui me vient à l'esprit quand je pense à Tessa Murray, la voix de Still Corners. Fantoma-cinémato-graphiquo-flottante, elle nous plonge dans la nuit, dans la mer, dans un pré, et nous enveloppe toujours de ce léger brouillard tout joli-tout beau où de belles images viennent s’immiscer entre elle et nous… comme dans le clip finalement. La belle blonde brumeuse, inspirée de la Nouvelle Vague, de Broadcast sans doute et peut-être même, exaltée par sa propre grâce (qui sait? les sirènes s’auto-séduisent peut-être?), m’a séduite, voilà, avec ses intonations magico-enchanteresses, mystico-enjoleuses et pleine de, de, de… Voilà. (Jalouse, moi? Nah. Ok. Un peu.).

Quelques apparitions du groupe avec superpositions de beaux paysages sur fond psychédélique constituent ce vidécolip, somme toute, bien simple. Mais la chanson réussie quand même à nous retenir, voir à nous habiter un instant, surtout peut-être à cause de ce je ne sais pas quoi de fameuse sirène qui rend fou. Ou peut-être étais-je Ulysse dans une vie antérieure.

Pour ceux qui me trouve intense avec mes références à la mythologie gréco-romaine, lisez dont ça (oh-hum Wikipédia), on s'en reparlera:

Musiciennes dotées d’un talent exceptionnel, les sirènes séduisaient les navigateurs qui, attirés par les accents magiques, de leurs lyres (synthétiseurs?) et flûtes (basse?) perdaient le sens de l’orientation, fracassant leurs bateaux sur les récifs où ils étaient dévorés par ces enchanteresses

Selon la mythologie, elles étaient filles d’un fleuve et de la muse Calliope (déjà ses parents étaient vraiment hots) ou d’une autre, de nom –à-coucher –dehors Terpsichore, la Muse de la danse. Les Romains racontent que les sirènes étaient à l'origine des femmes normales, mais auraient été les compagnes de Perséphone (elle était ben populaire), et auraient laissé Hadès les emmener (y'en avait pas d'facile)

Une autre explication est attribuée à la colère d'Aphrodite (la déesse de l'Amour, mais pas full loving), fâchée, parce qu’elles avaient refusé de donner leur virginité à un Dieu ou à un mortel (on sait plus trop…) et les affubla de pattes et de plumes tout en conservant leur visage de jeunes filles. Fières de leur voix elles défièrent les Muses, filles de Zeus et de mother nom-à-coucher-dehors-Mnémosyme. Les Muses remportèrent le combat et exigèrent une couronne faite des plumes des sirènes, ce qui les priva du don de voler. Vaincues, elles se retirèrent sur les côtes d'Italie méridionale, «on the Sad Shore».

Sur ce, la morale c'est peut-être, When in Rome, do like the Romans, ou PAS PANTOUTE, pis écoutez ça, sans vous noyer.