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Neon Indian et l’amour au temps des cyborgs

Neon Indian "Polish Girl" from Dot & Effects on Vimeo.

 

Do Androids Dream of Electric Sheep? En tout cas, Neon Indian montre ici comment les belles cyborgs polonaises rêvent de cyber-échanges avec de jolis robots androïdes dans ce vidéoclip de Tim Nackashi en mode low sci-fi. Et c'est pas tout. Dans cette chanson de son dernier album, on se donne corps et âme dans l'électro-pop dansant pour nous faire passer par toutes les couleurs néons de l’arc-en-ciel.

Si les synthétiseurs et la structure évoquent par moments des sons de vieux jeux vidéo, avec leurs notes plutôt limités (quatre ou six au plus), ils ravivent aussi la grande fraîcheur synthétique des années 80.

Le thème abordé dans la pièce n'est pas nouveau, on nous parle d’une histoire d’amour ratée et du désir latent de retrouver une jeunesse perdue… mais Polish Girl nous le donne en mille. Tel une réplicante à la dérive tout droit sortie de Blade Runner, on se laisse séduire par sa nostalgie artificielle.

Les cyborgs, tout comme la musique de Neon Indian, semblent enveloppée de tissus organiques de synthèse, et les pulsions ressenties à son écoute deviennent eux aussi soudainement plus vraies que nature.

Era Extrana, titre de cet album, se traduit par «c’était étrange» ou «ères étranges». Neon Indian vient en effet de faire découvrir un nouvel espace-temps, quelque part dans les eaux d’un conditionnel futur passé. 

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