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Kid Congo Powers, un «ex-tellement de bons groupes» en vol solo

Kid Congo Powers a partagé les trente dernières années de sa vie entre The Gun Club, The Cramps, Nick Cave and the Bad Seeds et The Knoxville Girls (en compagnie de Bob Bert de Sonic Youth et Jerry Teel, qui a réalisé le premier album des Yeah Yeah Yeahs) en plus de collaborer avec Die Haut et The Fall, avant de faire carrière solo sous son propre nom. Lequel, hélas, ne sonne pas les matines de bien des individus de la génération «double-clique-like-add-as-friend». 

Powers fut certes un joueur-clé des formations ci-dessus, mais son rôle, trop souvent relégué à l’arrière-plan, en fait une figure similaire à Rowland S. Howard (The Birthday Party), Robert Quine (Lou Reed, Richard Hell & the Voidoids) ou, plus près de nous, Arthur Cossette (Les Jaguars, Lyse & the Hot Kitchen): une légende inconnue du rock’n’roll.

Le style de celui qui fut autrefois président du fan-club des Ramones et principal éditeur du fanzine des Screamers est un condensé de soixante années d’histoire du rock auxquels se collent des accents soul et swamp rock.

Le boucan a mis la puce à l’oreille de l’étiquette In The Red, qui avait au paravent lancé les Knoxville Girls. L’élégant monsieur aux origines mexicaines et à la moustache bien taillée n’a depuis cessé ses parutions sur l’étiquette californienne avec son nouveau projet, Kid Congo Powers & The Pink Monkey Birds, qui lançait cette année l’album Gorilla Rose.

Kid Congo Powers & the Pink Monkey Birds
12 septembre | Casa del popolo
avec The Jim Jones Revue
www.kidcongopowers.com

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