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Victime de la porn: voyager pour s’accoupler

Des fois, t'as l'impression d'avoir fait le tour.

Que tu sois dans une petite ville (Amos) ou une plus grande (Montréal), si tu restes à la même place pendant un bout de temps, t'as l'impression d'avoir fait le tour. Tu n'as plus de prospects qui te tentent vraiment. Tout le monde a l'air pareil. Ça devient dull. Évidemment, tu n'as pas essayé 100 % des gens, mais on n'a pas besoin de coucher avec quelqu'un pour savoir que ça ne fonctionnerait pas. (Ne le dites pas à Claudia Colucci, svp.)

Quand t'as le feeling que tu ne peux pas être heureux avec personne de ta ville, ça pourrait signifier que c'est le temps de faire un peu d'introspection, mais pourquoi se blâmer soi-même quand on peut blâmer sa ville? 

Il est juste temps d'essayer autre chose, changer le mal de place, tâter la pelouse de différentes voisines. Peut-être qu'ailleurs, dans certaines cultures, des personnes qui correspondent à tes critères, il en pleut! Peut-être qu'ils t'attendent déjà les jambes grandes ouvertes! Il suffit de voyager pour voir!

Là, je sais, tu vas me dire « Ouin, mais Eric, ça coûte cher tout ça. » Pfffffff. Tu sais bien que je ne suis pas le genre à proposer des idées en l'air sans que ce soit appuyé par un plan béton.

Comme tu le sais déjà, le Québec a des problèmes de natalité. Alors, je te lance l'idée du siècle: pourquoi ne pas subventionner ces voyages?

(Éric Duhaime va chier dans ses culottes.)

Une subvention pour aller trouver The One à l'étranger (et ensuite repeupler le Québec avec). On aurait seulement à piquer le budget alloué à la fécondation in vitro (désolé Julie Snyder, mais mon projet est vraiment plus catchy que le tien.) Pour l'in vitro, on permet trois essais d'une valeur de 10 à 15 000$ chaque. Ça fait des maudits beaux voyages.

Question de ne pas fourrer les contribuables et que le système soit un peu crédible, t'aurais à t'engager par formulaire où il y aurait quelques cases simples à cocher:

– Vous êtes fertile, right?

– Vous désirez fonder une famille, right?

– Vous allez faire l'amour par devant une fois de temps en temps, right?

Évidemment, même avec trois voyages sur le bras, c'est difficile de savoir dans quel pays se garocher. Par chance, avec la porn, on peut déduire plein d'affaires sans quitter sa chaise d'ordi. Voici un résumé rapide de ce que j'ai appris à date :

– Les Françaises fument trop et aiment ça dans les fesses.

– Les Américaines sont en plastique.

– Les Russes sont blondes et tight mais clairement underaged.

– Les Allemandes aiment le caca.

– Les Asiatiques pleurnichent tout le temps (et plusieurs ont la snatch pixelisée).

– Les Espagnoles ont de l'attitude et les hanches jasantes.

– Pour ceux qui me lisent à l'étranger (et toujours en se fiant à la porn), les Québécoises ont la classe d'un chauffeur de calèche scrap. (« T'aimes ça fourrer ma petite plotte, hein mon cochon? »)

(Ce n'est jamais un préjugé quand c'est basé sur la porn.)

Évidemment, il vaut mieux éviter la Thaïlande où l'expression « faire des enfants » a un tout autre sens.

Ça donnerait du tourisme cool et une super bonne pick-up line : « Hello bébé, je suis ici pour trouver The One. » Ça ne peut qu'être le début d'une belle histoire romantique à la Walt Disney. (Mais avec du cul pis toute.)

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