Aller au contenu
Critique bar: le Panda Bar apaise les interrogations sur le nightlife montréalais
Crédit: Cindy Boyce

Je n’ai jamais compris pourquoi, mais mes amis font loi de me poser des questions sans réponse. «Est-ce qu’il l’a vraiment fait, DSK?» ou encore «Tu crois que ça va se régler un jour, le conflit israélo-palestinien?». La réponse est généralement aussi bête que leurs interrogations: «J’ai-tu la face à Père Fourras??». Mais l’interlocution la plus récurrente (et la plus justifiée) qu’on vient à me poser est sans aucun doute: « As-tu des suggestions d’endroits où sortir à soir? ».

Ces dernières années, j’avoue que je commençais à avoir fait le tour de la question, pointant inlassablement à mes copains borderline hipsters les mêmes trois ou quatre bars. Alors, quand mon ami Speechless Bavard m’a invité à la pré-ouverture du Panda Bar, j’ai eu un regain de motivation à l’égard du bouton Attending. Un nouveau bar rock avec terrasse qui sert de la bière abordable et des Gin Tonic qui goûtent le Gin Tonic, c’est trop beau pour être vrai.

Situé dans la pente de la rue St-Denis, le repère undeground s’est réapproprié les locaux du défunt house-bunker Pearl. Et rapidement, le nouveau venu a érigé des soirées hebdomadaires qui promettent: Les Jeudis Pouzza, descendants directs du Pouzza Fest, assurent aux amateurs de punk de nouvelles découvertes live. Pour leur part, les Vendredis Turbo sont les dignes héritiers des soirées Turbo-Crades, et mettent les bidouilleurs d’électro, funk et hip-hop Proceed et Danny Dan en vedette. Le dernier mais non le moindre : Total Cobra, qui soulage les amateurs de classiques indie et pop-rock avec des samedis soirs aux airs familiers sur le dancefloor. Au moins, maintenant, j’aurai un peu moins mal à mon nightlife quand viendra le temps des devinettes.

 

Panda Bar | 2021, St-Denis | Métros Sherbrooke et Berri-UQÀM

Plus de contenu