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Victime de la porn: True Blood

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Victime de la porn: True Blood

Pour ceux qui ne connaissent pas True Blood, non, je ne m’apprête pas à faire une chronique sur le cycle menstruel ou comment retricoter son hymen à la maison. True Blood est une série télé sur HBO.

En apparence, True Blood n’est qu’une autre série branchée mettant en vedette des vampires. En réalité, c’est clairement de la porn pour les femmes. Si Twilight est là pour faire fantasmer les adolescentes, True Blood prend le relais pour les adultes. Un genre de rip-off de Buffy the Vampire Slayer mais hyper-hypersexualisé.

C’est bien pensé parce que les femmes assument souvent mal l’idée de consommer ouvertement de la porn. True Blood a eu le génie de leur offrir juste assez de contenu mainstream pour sauver les apparences. Mais on ne se fera pas d’accroires, la série frôle autant avec la porn qu’elle le peut. Si t’écoutes True Blood, t’es perv. Accepte-le.

Tout le monde est TELLEMENT beau et sexy dans True Blood. Surtout les gars. En fait, deux personnages sur trois sont des sex-symbols. Particulièrement ceux qui ont des pouvoirs quelconques. Voici un résumé rapide :

  • – Les loups-garous sont des espèces de motards sex.
  • – Les shapeshifters sont des espèces d’hillbillies sex.
  • – Les sorciers sont des espèces de gais sex.
  • – Les fées sont des espèces de chicks sex que toutes les autres espèces sex ont envie/besoin de défoncer.

Et, évidemment, il y a les vampires übersex!

J’ai longtemps pensé que la série était une grosse métaphore sur le racisme des blancs envers les noirs (joués par les vampires). Pas étonnant que l’histoire se déroule dans une petite ville (fictive) de la Louisiane dans le sud des États-Unis. Une belle talle à rednecks. Plein d’angry white men complexés qui se sentent menacés par des noirs parce qu’ils ont une plus grosse schlong. C’est la même chose dans la série lorsqu’on parle des vampires :

«Ils sont violents! Ils sont plus forts! Ils fourrent nos femmes! Mieux que nous autres! Tuons-les tous!» La phobie généralisée du «Once you go black, you never go back».

Et je les comprends d’être insécure. Les vampires sont trop forts! Ils sont plus rapides que Flash, ils peuvent zigner à la vitesse de la lumière, ils peuvent envoûter qui ils veulent avec leur vibe de vampire cool. Même leur sang est une sorte de drogue buffet qui te donne le trip que tu veux, multiplié par 1000. Extacy, LSD, viagra, stéroïdes, name it!

Déjà qu’à la base, les vampires, c’est clairement un trip de fille. Un homme d’expérience qui a gardé sa shape. Qu’est-ce tu veux de plus?

La seule façon d’être plus hot qu’un vampire, c’est d’être un autre vampire. D’ailleurs, c’est tellement clair que Bill va se ramasser solidement cocu. Chaque semaine, toutes les filles salivent (dégouttent) en attendant juste que Eric défonce ENFIN Sookie à travers 3 murs. Hostie d’Eric parfait. (Même son prénom est parfait.) C’est clair que l’auteure s’est touchée en écrivant tout ça.

Et là, j’entends déjà les filles dire que je suis jaloux. Moi, ça? Jaloux d’un top-modèle immortel avec 1000 pouvoirs? METS-EN!!

(Et particulièrement jaloux de pouvoir écrire une série avec autant de budget.)

Cela dit, les gars y trouvent aussi leur compte. Il y a plein de filles jolies dans la série. Personnellement, j’aime bien la rouquine Jessica qui ne peut malheureusement pas faire l’amour par devant. (Quel dommage!)

On n’est tellement pas subtil pour nous garrocher du sexe. Exemple : le frère cave Stackhouse regrette d’avoir gunné quelqu’un dans la tête? Pourquoi ne pas illustrer ses remords et sa souffrance avec une scène où il a un threesome avec deux bimbos chicks qu’il s’est pogné en deux minutes au resto du coin? Zéro sexe gratuit là-dedans.

En fait, la série a vraiment un paquet de défauts. Souvent, l’épisode se termine et on se dit « Ben voyons! C’était don’ ben colon, ça! ». Et pourtant on y revient. On n’est pas fier, mais on y revient toujours. Comme avec la porn.

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