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Lambert & Fils: la boutique atelier fait du luminaire une histoire personnelle

Il y a longtemps que Samuel Lambert aime les belles choses, ces objets glanés d’une autre époque qu’il collectionne de manière un brin compulsive. Dans une vie précédente, il était tombé fou amoureux des chaises Eames qui ont donné un peu de son identité visuelle au Laïka, dont il était autrefois copropriétaire. Aujourd’hui, question de marier l’utile à l’agréable, il vend ces chaises Eames qu’il connaît par coeur. Mais surtout, Lambert crée dans son atelier jouxté à la boutique des luminaires poétiques, qui lient passé et modernité. Il assemble, par exemple, de vieux trépieds de caméra qui date de 1920 à des dômes ou à des abat-jour afin de créer de jolies lampes de salon. «Je fais les marchés aux puces du Québec et des États-Unis, les antiquaires des Cantons de l’Est et de la Nouvelle-Angleterre. Je trouve aussi mon filage de l’autre côté de la frontière. Je suis toujours à la recherche de la belle pièce.» Ses créations, des lampes abordables et imaginatives, racontent des histoires, véhiculent une impression d’intemporalité.

Planté sur la rue Beaubien, au coeur de la Petite-Italie, Lambert & Fils désire également contribuer à son quartier, à cette idée qu’une boutique doit rendre service – et non nécessairement, encourager la gentrification. «Pour moi, les lampes, c’est du design accessible, essentiel à la vie de tous les jours. C’est aussi pour ça que je restaure et que je répare. J’ai envie que les gens de mon quartier viennent avec leur vieille lampe pour leur donner une deuxième vie.»

 

 

 

Lambert & Fils | 180, Beaubien E.
lambertetfils.com

 

 

 
 

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