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Teaser d’été: Top 10 des plaisirs estivaux de monde pas normal

Crème glacée molle vanillée-chocolatée à la main, j’arpente le trottoir brûlant dans ma robe colorée et mes verres fumés, bercée par le son des fleurs qui explosent aux branches.

Tout doucement, les rayons de l’astre solaire caressent mon visage béni de taches de rousseur renouvelées qui….STOP. Ce qui fait de l’été la saison suprême n’est pas son amalgame de romantisme vomitif. L’été, l’humeur collective est au top, les gens prennent des libertés nouvelles et hilarantes et les possibilités d’absurdité se multiplient tel des rongeurs en rut. L’été gagne parce qu’il engendre mille situations/choses cocasses. Mes dix préférées.

 

  1. Le thé sur le balcon à 30 degrés celsius

Sadisme oblige. Pendant que l’eau bouillonne sur le rond, sors ta chaise longue, mets-toi en bobettes, ne te mets surtout pas de crème solaire. Quand c’est prêt, choisis-toi un bon chaï blanc ou gros Earl Grey sale, infuse le tout, et bench toi pendant deux heures sous les rayons du cancer avec une boisson brûlante qui s’occupe de tes entrailles. It feels good, promis.  
 

  1. La sueur créative

Les espaces publics deviennent de véritables shows d’humour l’été grâce à ce liquide odorant et envahisseur qu’est la sueur humaine. Parfois la sueur se fait artiste et invente sur les vêtements légers les formes des plus dérisoires aux endroits les plus saugrenus. Si t’es chanceux, tu verras peut-être un coeur humide dans le bas du dos de quelqu’un, un genre d’étoile mouillée sur un chest, des genoux qui suent ou même des épaulettes de transpiration…


 

  1. Le white-on-white

Tout le monde diss les pantalons blancs portés en hiver, mais l’été ils deviennent une oeuvre d’art, surtout avec un vieux t-shirt blanc sentimental ou un crop-top immaculé. Encore mieux: défier l’univers en s’asseyant avec au parc et aux tam-tams (l’eau de javel s’occupe du reste). Encore encore mieux: s’arranger avec trois autres de ses amis pour tous s’habiller white-on-white le même jour et déambuler dans la ville pour tester le monde. Encore encore encore mieux: un gars habillé blanc sur blanc. T’as tu peur?  


 

  1. Les rafraîchissements cheap

Screw la crème glacée Haagen Daaz. Il y a plein d’autres choses sweet et beaucoup plus humbles à se mettre sous la dent afin de descendre sa température corporelle de quelques degrés: la classique Sloche du Couche-Tard, les Mr. Freeze, les popsicles Sans Nom oranges, mauves ou roses, l’eau…  

 

  1. Le métro infect

En temps de canicule, rien ne réchauffe (lolz) plus mon coeur que descendre une par une les marches de l’enfer jusqu’aux profondeurs de la ville de Montréal, où la température dépasse parfois celle du feu lui-même. Les parois de tout ce qui se trouve dans le métro (êtres humains inclus) se couvrent alors de sébum, respirer devient laborieux, et ironiquement la proximité atteinte avec les inconnus est amplifiée par la foule immonde qui remplit les wagons…mais c’est tellement dégueulasse que ç’en est drôle!
 

  1. La run de lait en pyj/pantoufles

En plein mois de juillet, je me casse même plus la tête. Je descends de mon lit directement au dépanneur dans mon meilleur attirail: shorts de pyjama avec des arcs-en-ciel, pantoufles dont la couleur originale est ambiguë, t-shirt « Animals taste good » datant du secondaire, cheveux abstraits et raccoon eyes de mascara jusqu’aux clavicules. Et quand je reviens chez moi, sourire aux lèvres, ma pinte de lait est déjà tiède.  
 

  1. L’invasion

Ils entrent par la porte du milieu des autobus, mettent des fanny packs pour trimballer leurs passeports, vous crient « Bonjourrrrr Mademoiselllle » de l’autre côté de la rue tout en photographiant la devanture du Schwartz, mangent juste chez McDo et regardent les buildings avec des jumelles. Les touristes sont fantastiques, ils parlent une autre langue et engraissent les coffres de la ville.


 

  1. Les tatouages honteux

L’été laisse place aux trips de jeunesse qui durent toute la vie, les tatouages. Rien de mieux qu’un bon petit logo Nike sur le poignet, un « Vanessa » sur le torse ou une rose qui saigne sur la nuque, qui réussissent à être camouflés par des épaisseurs de fringues lors de temps plus glaciaux. Don’t deny your past!  


 

  1. Errer

À n’importe quelle heure du jour, partir de chez soi sans destination fixe et dans une ouverture d’esprit absolue s’avère TOUJOURS fructueux, surtout en bonne compagnie. Laisse les shakras du grand Montréal te guider à droite et à gauche jusqu’à ce que tu finisses sur le back d’un vélo inconnu avec des fleurs dans les cheveux et le Carpe Diem dans le coeur. 


 

10. Les projets qui n’auront jamais lieu

Cet été, je vais écrire un roman, apprendre à tisser, faire mon propre pain à chaque semaine, me partir une business de vêtements vintage sur internet, aller courir six fois par semaine, aller en Grèce, économiser 5000$, lâcher le sucre, méditer, fuck on est déjà en septembre?

 

 

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