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All Night Long: l’hiver de force

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All Night Long: l’hiver de force

Le réchauffement climatique est parfois victime de sa désignation pas toujours heureuse. Oui, nous sommes en train d’en faire baver à la planète, mais non, ça ne se traduit pas toujours par un réchauffement. Il peut arriver que Mère Nature ait trop sniffé de smog et soit désorientée, comme ça semble être le cas ce mois-ci.

Pour combattre les effets néfastes d’un avril merdique, il existe plusieurs solutions : partir dans le sud, faire un bed-in, tout nier en bloc, écouter de la musique tropicale, s’oublier dans la boisson, et faire le party. L’un ou l’autre de ces gestes (ou une savante combinaison de plusieurs d’entre eux) pourrait vous sauver de la dépression de fin de saison. D’un hiver qui ne finit plus. D’une grisaille à perte de vue.

Saisissez-vous donc de vos armes de choix – guest list, talons hauts, fragrance, condoms, flasque de Jack, leggings – et dirigez-vous vers votre club de prédilection. Confus face à l’abondante offre en ce week-end de Pâques? Suivez le guide.

 

GUILLAUME, COUTU ET DUMONT
Que dire au sujet de Guillaume Coutu-Dumont qui n’ait pas déjà été écrit cent fois? Qu’il a une oreille particulièrement développée pour le bon groove, qu’il produit des pistes aussi musicales que propices à la danse, et qu’il a tellement de talent qu’il doit faire semblant de faire partie d’un groupe pour être cru? Il s’amène ce jeudi à la soirée Play du U.N., avec Maus en ouverture. J’ai entendu dire entre les branches que cette soirée tirait à sa fin, alors quoi de mieux comme révérence qu’un bon gros party avec une des meilleures exportations locales en tête d’affiche?
Guillaume & the Coutu Dumonts | Jeudi 21 avril | U.N. | 390, Notre-Dame Ouest

 

POIGNE DE FER, PEAU DOUCE
Il y a de temps en temps des producteurs qui surgissent de nulle part et qui semblent avoir capté une énergie, une inspiration d’antan, et qui fignolent une house à l’ancienne certes, mais avec une twist moderne et énergisante. Je pense à Tony Lionni, Bas Amro, Luca Bear… On peut maintenant ajouter à cette liste Iron Curtis, un mystérieux berlinois qui a bien fait ses classes de respect au passé. Actif depuis seulement 2009, il s’est rapidement retrouvé inclus dans les prestations d’une impressionnante panoplie de DJs, qui apprécient le son très « classique » de ses efforts. Il est l’invité de Max et Seb à la soirée Fizz Factory du Daomé ce dimanche, et comme la plupart d’entre nous sommes en congé le lendemain, rater son passage serait un peu absurde.
Iron Curtis | Dimanche 24 avril | Le Salon Daomé | 141, Mont-Royal Est

 

AUSSI À SURVEILLER
Jeudi : Les Freemasons sont de passage au Unity.

Vendredi : Delano Smith est au U.N. dans le cadre d’un party 13%. Style of Eye et Felix Cartal passent la nuit au Circus.

Samedi : Trentemøller est en concert au National. Housemeister s’énerve au Belmont. Wolfgang Gartner met le Club Soda à feu et à sang avec Harvard Bass. Le club LaMouche célèbre trois ans d’existence avec Kaskade. Le collectif local Eresys célèbre son 5e anniversaire au Salon Daomé, avec Mono-Poly, le Boucher et Kasteniede.

Dimanche : L’incontournable Bal en Blanc, au Palais des Congrès, propose deux salles géantes avec ce qui se fait de mieux en musique électronique commerciale – on retient ici la présence du mauvais garçon de la house new yorkaise Armand Van Helden, et du cyborg hollandais Tiesto. Rusko et Doorly sont au Théâtre Telus.

Lundi : Vous souvenez-vous du one-hit wonder Dirty Vegas? Ils sont de passage au Belmont avec Empire Isis et son nouveau look.

 

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