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Le Dirt: Ricky Gervais rips Hollywood a new one
Salut, tous!

Je n’ai d’autre choix que de parler du drama avec Ricky Gervais aux Golden Globes!

En résumé, il a été crissement mean. Well, duh. C’est Ricky Gervais! Si t’as pas envie de te faire enterrer sous une pile de shit aucunement censurée et douloureuse de justesse, choisis un autre host. C’est le maître de l’inconfort et du titfing (google it! ;). Je l’aime pas toujours, parce que bien que j’aime ses télé-séries, des fois son stand-up me fait un peu frissonner parce que bon, c’est un petit crisse de meanie hargneux. Il a juste été fidèle à lui-même; il est drôle, mais il fait pas exactement dans la dentelle et les sous-entendus coquins. Et tout le monde le sait. Le drama d’aujourd’hui me semble donc un peu hypocrite puisqu’il a clairement été choisi pour ça. S’il s’est assez bien tenu l’an dernier, c’était clair que cette fois-ci, avec vingt livres en moins et encore plus d’attitude, il allait s’en permettre beaucoup plus.

Le plus drôle, c’était de regarder les acteurs coincés en jolies fringues qui tentaient tant bien que mal de pousser une face choquée à travers le Botox. Johnny Depp qui chiquait un peu trop fort sur sa gomme, tout le monde qui regardait maladroitement autour, genre «C’est tu ok de rire?», la face un peu cachée dans les mains. Priceless!

Chier sur Mel Gibson, discuter du vieux batte de Hugh Hefner, parler des hookers de Charlie Sheen, outer Tom Cruise pis John Travolta, rire de Cher, se payer la tête de J-Lo… Pour moi, c’est un mardi tout ce qu’il y a de plus ordinaire, mais ça faisait changement de voir les mêmes obscénités professées devant une foule de personnes qui faisaient semblant de la trouver drôle. Certains d’entre eux ont dû trouver rafraîchissant cet excès d’honnêteté venant d’un petit toxon british, mais la plupart riaient jaune en osti.

Encore plus drôle fut de lire leurs réactions sur Twitter le lendemain… Tsé, si t’es Hugh Hefner, que tu as passé les trois cents dernières années de ta vie neck-deep in pussy à te servir de billets de 100$ comme Post-it, tu devrais pas avoir le droit de te froisser qu’un host de cérémonie relève le fait que tu maries une fille de soixante mille ans ta cadette. What do you fucking care? T’as gagné, Hugh Hefner. Être le Hef, j’aurais tout simplement dit «damn straight que je marie une enfant, I WIN» et j’aurais été prendre un bain d’or liquide en buvant du Moët. J’aurais pas tweeté mon courroux avec mes vieux doigts arthritiques. Non mais.

Dans cet univers de complaisance totale, d’égos surdimensionnés et de fake-ass bitches, où c’est rendu que des gens comme Robert DeNiro partagent une table avec genre Octomom, il me semble que ça fait pas de tort qu’on leur remette en pleine face l’incroyable insignifiance de leur «célébrité», en écorchant au passage la fausse classe qu’essaient d’avoir des cérémonies du genre. Hollywood, c’est rendu une joke. Une très bonne joke, je suis la première à le dire, mais une joke quand même. Orson Welles, il est mort depuis longtemps.  Jadis il y avait du vrai glamour mais maintenant,  on a des cérémonies pompeuses et prévisibles où toutes les stars vont se la péter et recevoir des giftbags en applaudissant machinalement pendant que les nominations pertinentes se perdent à travers celles qui sont purement politiques.

Bon. Chialage terminé! J’ai adoré le speech de Chris Colfer, que j’aime tant. The Social Network et ses mille victoires, not so much. Au moins, il y a eu Steve Buscemi. Faut dire que si on lui remettait le trophée de la plus belle chevelure rousse luxuriante, je serais d’accord. Je l’aime et je suis biaisée. Mais ce que j’ai aimé par-dessus tout, c’est que Glee a gagné. Glee c’est la meilleure chose ever. Haters de Glee, vous n’avez pas d’âme; votre cœur est noir et sec comme du charbon! Vous faites pleurer les chatons! Boo!

Bon… je pense que j’ai dit suffisamment de niaiseries pour une seule journée. Je vous laisse avec le souhait que Ricky Gervais anime nos prochains Gémeaux.

À la semaine prochaine! 🙂

 

 

 

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