Aller au contenu
Guillaume & the Coutu Dumonts: une géniale schizophrénie musicale


La technologie actuelle (lire: les internets) a aboli plusieurs frontières, dont celle des influences et de l’ouverture sur le monde. Les musiciens d’aujourd’hui ne se limitent plus du tout au niveau de l’inspiration. Et le Montréalais d’origine Guillaume Coutu-Dumont est passé maître dans l’art d’extraire les meilleurs éléments de sa consommation culturelle, et de les transformer en une musique d’une cohérence inouïe. Son dernier album, Breaking the Fourth Wall, a avec raison été célébré par la critique.

Les Montréalais ont eu la chance de t’entendre avec ton band pendant MUTEK, au printemps dernier. Est-ce que c’est une expérience que tu comptes reproduire souvent?
Le plus souvent possible. Des fois, j’ai l’impression que mon travail des dernières années m’a amené directement à monter ce projet. Ça comporte des difficultés logistiques pour le moment, mais j’espère pouvoir réitérer bientôt.

Quelles sont tes influences principales, ces temps-ci?
J’ai réussi à passer beaucoup de temps en studio dernièrement, et j’essaie toujours de me fermer un peu à l’extérieur dans ces moments-là. Les albums que j’ai le plus écoutés ces temps-ci sont There’s no Place like America Today de Curtis Mayfield, The Budos Band III de The Budos Band, et la pièce «Tell me why our Love Turned Cold» de Willie Hutch.


Contrairement à ce que ton nom d’artiste suggère, tu produis ta musique seul. Préfères-tu cela à la formule de tes duos Chic Miniature ou Egg?
C’est très différent. Plus difficile de faire de la musique tout seul. Je crois que faire de la musique avec des gens rend le processus beaucoup plus léger.


Tu t’es joint à une longue tradition d’exil de musiciens montréalais à Berlin. T’arrive-t-il de regretter Montréal?
Oui – je commence même à avoir hâte de revenir à Montréal pour reconnecter avec la famille et les amis. Je crois qu’après quelques années à l’étranger, il est normal de ne se sentir chez soi nulle part. Berlin est une ville vraiment intéressante et relax, rien à redire là-dessus. C’est le monde de Montréal qui me manque.

 

Guillaume & the Coutu Dumonts
Le 22 janvier à Igloofest | igloofest.ca

Plus de contenu