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Victime de la porn : je déteste les vibros
Devinette: quel est le mot le plus turn-off au monde?

Réponse: dzzzzzzzzzzzz.

Je déteste les vibros, et je ne suis pas certain de savoir pourquoi. Peut-être la vibration? C'est impossible pour un homme de reproduire cette vibration (à moins d'avoir une voix très très grave…). Peut-être le fait que les vibros font tout en même temps? La vibration, la taille, la courbure, l'espèce de rallonge weird (orthèse?) pour le clitoris. Et c'est en constante évolution.

Je crois que c'est l'espèce de message que ça envoie. Une fille avec sa machine qui stimule tout partout, ça crie vraiment «Laissez-faire les gars! Pour le sexe, je suis autonome». Qui veut être autonome en sexe? J'ai dû mal comprendre le concept.

Fille rassurante : « Tu sais, t'as pas à t'inquiéter. C'est vraiment mieux avec un vrai gars. Son corps chaud, ses bras qui peuvent t'enlacer, bla bla bla… »

Si tu crois que ça, c'est rassurant, tu n'as vraiment rien compris. Désolé, mais il n'y a pas un homme qui veut se distinguer par sa chaleur (!) et encore moins par ses fuckin' bras! Trouve autre chose. Je veux me distinguer par mon PÉNIS! Comme homme, c'est ça que j'amène! Je veux être cock-wanted.

La porn apporte aussi des attentes irréalistes à sa façon, mais au moins, quand je me ramasse à l'intérieur d'un orifice féminin, j'ai un plaisir brut exponentiellement supérieur à ma main. C'est immature, mais j'aime voir mon pénis comme une espèce de clé du bonheur. (Ouf, ça sonne mauvaise littérature érotique.)

Cela dit, je ne suis pas un extrémiste. Je ne propose pas d'abolir les vibros. J'ai même zéro problème avec une fille qui s'achète un dildo inanimé de taille raisonnable (genre, 90 % de ma taille). Je comprends aussi l'usage du vibro while-sex pour une clitoridienne qui a le clit’ difficile. Même si j'en viens toujours à me demander si la cause de tout ça n'est pas qu'elle s'est justement trop engourdie par surdose de ses trucs à batteries.

Je comprends aussi que c'est rendu extrêmement populaire et à la mode. Une fille sans vibro passe quasiment pour une stuck-up. Je préfère seulement les filles qui se disent «c'est pas mon truc». Pas parce qu'elles sont trop conservatrices ou vieux jeu, mais bien parce que c'est the real thing qui les branche. Des filles qui aiment les pénis.

J'aime juste vraiment l'idée du sexe. Une activité gratuite. Une option qui est toujours là. Dans un ascenseur ou sur une île déserte. Le concept «tout ce que ça prend, c'est toi et moi».

Dans ma chronique de la semaine passée, j'écrivais qu'il n'y a rien de plus sexy qu'une fille qui me veut MOI. Je rectifie : il n'y a rien de plus sexy qu'une fille qui veut mon PÉNIS à MOI.