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Rétrospective 2010: moments marquants # 10 à 06

Notre décompte des moments les plus marquants de l’année se poursuit avec brutalité policière dans le T-Dot, des petites sucreries signées Lake of Stew,  la corruption, la coqueluche d’Arbutus Records et les «Top Tendances» de blogueuses mode. 

10 La dérive du G20*
Le G20 de Toronto a coûté 1 milliard – un record. 1100 personnes ont été arrêtées – un autre record. Arrestations arbitraires, intimidation policière et violation des droits humains ont été les mots d’ordre. Résultat? Beaucoup de remises en question sur notre beau Canada démocratique… (Marine Anaïs)

09 Lake of Stew,
le 8 mai à la Sala Rossa
*

C’est déjà bien en masse quand le sextuor se contente de déballer ses brûlots bluegrass de haut calibre. Mais ce soir-là, non seulement les membres étaient particulièrement drôles et pleins de répartie, ils avaient en plus préparé deux gâteaux pour les gagnants d’un concours de danse qui s’est tenu durant le concert. On a ri, on a chanté et on a dansé. Pas pire pour un groupe déplogué! (Olivier Lalande)

08 C for corruption*
It’s hard to build a strong case against escapism (i.e. music, arts, fashion, fine dining… in other words, NIGHTLIFE Magazine) when Quebec’s entire political class is so bloody corrupt. Everyone’s hands are sullied – those who appoint judges, mayors of city suburbs and pretty much anyone who’s ever signed off on a construction contract. The mafia world is in shambles and Montreal’s Godfather is dead. Geez, someone pour me a stiff one! (Michael-Oliver Harding)

07 Sean Nicholas Savage, 
le 2 mai à la Casa del popolo
*

On le savait auteur-compositeur talentueux. Mais ce soir-là, où il a insisté pour jouer sans micro ni ampli avec deux choristes, un violoniste et un batteur, réclamant le silence entre chaque morceau, regardant férocement le public dans les yeux comme s’il était en train de le gronder, on a compris qu’il a aussi l’étoffe d’un vrai showman. (Olivier Lalande)

06 Le conseil aux blogueuses mode*
Toi, là, la blogueuse mode qui n’a jamais fait sa place dans l’industrie, pis qui veut se gâter le gift bag dans des événements commandités par une autre marque d’alcool trop sucré. Apprends donc à écrire et à être intéressante avant de te pointer dans un autre 5 à 7 de fashionistas des médias sociaux, OK? Parce que jusqu’ici, il y a un seul mot qui me vient en tête pour décrire ton carnet de trouvailles urbaines sans prétention: gossant. (Thomas Leblanc)

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