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Top 40 Albums de l’année: positions 30 à 21

Si une image vaut mille mots, un disque vaut un nombre incalculable d’images. Tandis qu’on s’apprête à changer de calendrier, la musique de 2010 garde dans ses mesures plus de souvenirs et de moments figés que l’album photo le mieux garni.

NIGHTLIFE poursuit son décompte des 40 meilleurs albums de l’année, compilés selon les votes de nos collaborateurs, avec les positions 30 à 21.

 

30
rock de mauvais garçons
The Soft Pack
The Soft Pack (Kemado)

On s’attendait à entendre davantage parler de ce quatuor californien après la parution de cette petite bombe, en février. Après avoir commencé à faire du bruit sous le nom de The Muslims, le groupe a pleinement fait honneur à la hype avec un bouquet de brûlots rock vintage, aux couleurs Stooges/Velvet Underground. (Olivier Lalande)

 

29
rock ensoleillé
Jaill
That’s How We Burn (Sub Pop)

Le quatuor du Wisconsin a émergé de l’anonymat avec ce premier album pour le compte de Sub Pop, et avec raison: il démontre ici un sens aigu de la mélodie de même qu’un bon appétit rock. Un bon point de rencontre entre l’indie-pop à la The Shins et le rock vintage à la Thee Oh Sees. (Olivier Lalande)

 

28
pop collage
Javelin
No más (Luaka Bop)

Sur papier, une recette bizarre: un assortiment de samples tirés d’albums douteux et d’instruments réels, formant un mélange aux saveurs hip-hop, électro, R&B, rock et de trames sonores à la Ennio Morricone. En pratique, ce deuxième brassage du tandem new-yorkais pourrait bien être l’album de l’année. La suite logique de The Go Team. (Olivier Lalande)

 

27
glitch-hop lo-fi
Shlohmo
Shlomoshun Deluxe (Friends of Friends)

Sur son premier album, le jeune Californien Henry Laufer propose une autre vision du son post-dubstep: lo-fi à souhait, axée sur les claviers analogues et les bourdonnements électriques. Boards of Canada meets Poirier sur les tranquillisants. Hoche-tête en masse, mais dur à croire que ça vient du soleil tant le feeling y est hivernal. (Olivier Lalande)

 

26
rock avec un grand «R»
Demon’s Claws
The Defrosting of… (In the Red)

L’un des plus importants bands de la scène rock garage mondiale est montréalais et nous démontre encore une fois de quel bois il se chauffe sur ces douze pistes respirant les déserts américains, la drogue et la folie pure. Demon’s Claws approfondit ici de brillante façon son croisement de country déjanté et de rock psychédélique. (Jean-Philippe Tremblay)

 

25
gloomy electro-punk
Crystal Castles
Crystal Castles (II) (Last Gang)

Gimmicky Nintendo bleeps, hipster hype and pissy attitudes – let’s just say their first album didn’t win me over. But vocalist Alice Glass and multi-instrumentalist Ethan Kath moved away from the fashionable 8-bit cacophony on their bittersweet follow-up, replete with wonderfully melodic glitch, icy shoegaze and distorted dreaminess. (Michael-Oliver Harding)

 

24
the real deal
Reflection Eternal
Revolutions per Minute (Warner)

More than a decade after Train of Thought – Reflection Eternal’s seminal debut that turned the MC/producer duo of Talib Kweli and Hi-Tek into a force of nature in the rap world – Revolution per Minute picks up at the right time and puts RE back in the speakers and headphones of hip-hop heads around the world waiting for some “real sh*t.” (Morgan Steiker)

 

23
erudite pop
Vampire Weekend
Contra (XL)

These wide-eyed Ivy League wordsmiths upped the ante with their sophomore effort, delivering a sophisticated pop pastiche informed by calypso, reggae, ska and melancholy synths. You’ve got Rostam’s frenetic yet carefree arrangements, lyrics that retain their sprightly scholastic flair, Ezra’s (dreamy?) falsettos and the mystery shrouding that diplomat’s son…
(Michael-Oliver Harding)

 

22
post-shoegaze
Deerhunter
Halcyon Digest (4AD)

…Ou comment les héros indie-rock d’Atlanta ont trouvé le point de rencontre idéal entre shoegaze lancinant, post-punk austère et rock sixties entraînant. Parsemés d’instruments inattendus comme le banjo ou l’harmonica, les «Revival», «Memory Boy» et autres «Basement Scene» parviennent à faire fredonner et planer tout à la fois. (Olivier Lalande)

 

21
R&B excentrique
Janelle Monae
The Archandroid (Bad Boy/Atlantic)

L’exquise diva soul a réussi un coup de maître avec cet album concept inspiré du Métropolis de Fritz Lang, mais qui sonne comme le Détroit des années 60. C’est joyeux, dynamique, irrésistible et ça renouvelle toutes les playlists de «musique de filles». Si elle n’est pas au FIJM 2011, je pleure. (Laurent K. Blais)

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