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Le Dirt: si j’étais Lindsay Lohan

Bon, so Lindsay Lohan s’en va en dedans. Whatever. Elle va surement en ressortir d’ici 24 heures à cause d’une complication de santé non-identifiée. Genre de l’anxiété. Imaginez si tous les prisonniers sortaient immédiatement pour cause d’anxiété comme le monde serait un endroit sécuritaire. Déjà qu’il grouille de starlettes saoules qui conduisent des SUV, ça serait pas drôle. Me semble que d’aller en prison, c’est censé te causer de l’anxiété, même que c’est pas mal ça le point. En tout cas. On peut prendre des gageures sur le nombre d’heures qu’elle va vraiment passer en prison, et en attendant, je vais radoter sur ce que je ferais, moi, si j’étais Linsday Lohan en prison.

Pour commencer, un incontournable: le do-rag. Un beau do-rag bien stretché noir avec une ligne gold qui fera ressortir mes freckles. Pis un crâne. Ensuite, une blonde super butch va m’aider pendant que je bench press en suant à travers mon wifebeater. Si elle pouvait s’appeler Sônia ou Manon, ça serait idéal. Elle et moi, on irait ensuite s’installer à l’ombre dans un coin de la cour, assises inconfortablement avec les épaules dans un angle qui fait badass, en flexant nos trapèzes, et faire le trafic de clopes en échange de faveurs sexuelles, de bleach à moustache ou de Us Weekly. Moi et elle, on aurait des cornrows sur la tête, des tattoos de serpent et une coche rasée dans le sourcil. Et les jointures en sang.

Le soir, je jouerais de l’harmonica dans mon pyjama orange savamment détaché pour qu’on voie popper un os de hanche, dans une lumière impeccable et flatteuse avec des ombres de barreaux de cellule. Manon graverait des coches en forme de jours sur le mur de la cellule en chantant le blues comme une Skip James du centre correctionnel, et on s’endormirait sous nos couvertures de laine grises en cuiller longtemps après le couvre-feu.

Au matin, on jouerait du couteau pour voler le gruau des autres filles, on sèmerait la terreur pour avoir le meilleur spot de sofa dans la salle commune où jouerait Who’s The Boss dans une télé noir et blanc avec des barreaux devant. Je parlerais de mon lust pour Tony Danza, et Manon, par jalousie, juste pour fesser sur quelque chose, irait péter le gueule de la petite sosie de Charlotte Gainsbourg, ébouriffée assise dans le coin qui pleure depuis qu’elle a été coffrée pour vol à l’étalage dans un Macy’s.

Quand Perez Hilton viendrait m’interviewer pour une biographie que je nierai plus tard avoir approuvé, je lui dirais tout, de la fois où j’ai fait un handjob à Gary Busey dans une piscine de chocolat à la rumeur qui court comme de quoi Javier Bardem boit du jizz de gnou des Andes pour conserver sa jeunesse, jusqu’au secret bien gardé de Meghan Fox qui m’a avoué entre deux french avoir épousé Brian Austin Green parce qu’elle était trop gelée et pensait que c’était Robert Pattinson.

Il semble que si j’étais Linsday Lohan, j’aurais une vie de prison fort poétique et cliché. Mais je le savais pas, au début, je l’ai découvert en écrivant ce post. Je suis une artiste, you see.

Imaginez un instant que je sois médium sans le savoir; 2011 serait la plus grande année en gossip EVER. J’ai déjà eu raison avec Sandra Bullock, qui a adopté un bébé noir, alors on sait jamais…

 

 

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