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Le Dirt: si j’étais l’outfit de Cher aux VMA’s

WOW. Ça c’était du glitter à des endroits où tu veux jamais voir du glitter. Je pense très sérieusement qu’il y a une limite d’âge acceptable pour porter du filet scintillant. Si t’es Britney dans Toxic, j’accepte que tu ne portes rien d’autre que des rhinestones. Sur une vieille pop star qui ressemble plus à une Barbie fondue en forme de John Leguizamo en tranny qu’à un humain, hell no. Je suis facilement offensée par les vieilles popstars à poil, tout particulièrement par les hamstrings de Madonna, parce que je sais pas, même si t’as vraiment un super beau corps (ce qui est pas tout à fait le cas de Cher, avouons-le, ou du moins pas dans un espèce de setup de dominatrice meets Gem surmonté d’un hairdo de Bob Binette avec en prime la face de la maman de Sylvester Stallone), y’a quelque chose de vraiment très pathétique à être habillée comme une stripper un peu chubby qui sur-compense à grands coups de straps de plastique à des places inconfortables.

Me semble que si tu es encore populaire à l’âge de 64 ans, ce qui est vraiment vieux dans cette industrie, avec je sais plus combien d’awards à ton actif, tu devrais plutôt être fière de ne plus avoir besoin de nous exhiber ton vieux camel toe pour qu’on te donne de l’attention. C’est possible d’être sexy sans être skanky ni s’inspirer d’une saucisse.

Mais bon! J’ai visiblement pas les mêmes goûts qu’une genre de power diva des 70s, alors je vais cesser de la comparer à des charcuteries. Parlant de charcuteries, on a passé une heure hier soir à prier que Cher et Gaga se frenchent Britney-Madonna style pour voir à quoi ressemblerait de la viande crue incrustée dans du bedazzle avec le jus qui suinte à travers le filet. Now THAT would be high fashion. Cher dégoulinante, pleine de fond de teint de Gaga au visage et dans la perruque, sanglante, avec des mottons. Ajoutons à ça une ampoule allumée dans son cul, et c’est digne de la collection Saatchi.

C’est ça que ça fait de boire en regardant un tel snoozefest.

Si j’avais été l’outfit de Cher, je me serais caché encore plus creux dans ses replis en voyant le montage pré-Taylor Swift montrant des images de Kanye en train d’être un gros pas fin. J’aime pas ça dire ça, parce que je l’aime moi Taylor, mais me semble que je me serais abstenue d’utiliser ça dans un contexte aussi étrange. Moins étrange que l’autre robe de Gaga, par contre, qui m’a donné de graves flashbacks de la convention de manga que j’ai couvert un peu plus tôt cet été. Avec un unibrow et quelques boutons, elle aurait été identique à toutes les filles que j’ai vu trainer là. Et ça n’est pas du tout un compliment.

Pour bien finir la soirée, si j’avais été l’oufit de Cher, je me serais rebellé, et j’aurais commencé à shooter des rhinestones tout partout, dans la craque de Chelsea parce que je veux vivre dedans, à travers les shades de Will.i.am et son blackface douteux, dans les dents de Drake pendant qu’il était mauvais perdant, dans la tignasse du Bieb juste pour la fucker un peu, et dans les articulations d’Usher parce qu’il a visiblement besoin de Lakota et que je suis persuadée que du musc de Cher fait la même job, parce que tsé, musc de Cher, wapiti pur: même combat.

Euh oui. Cette chronique se termine sur "Musc de Cher, Wapiti pur: même combat".

You’re welcome.

 

 

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