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Le Dirt: si j’étais Paris Hilton

Bon…. Paris Hilton s’est fait pogner avec de la poudre à Vegas. Un été bien rempli pour la guidoune la plus connue d’Hollywood, qui s’est déjà fait buster avec du weed deux fois cet été, en Afrique du Sud et en Corse. Je sais pas, mais il me semble que je ferais transporter ma dope par quelqu’un d’autre, si j’étais l’une des insignifiantes les plus connues et les plus photographiées de la Terre. Ça doit pas coûter si cher que ça, un valet qui transporte ton shit, idéalement dans un fanny-pack (pourquoi pas?).

Ce que je ne comprends pas de Paris, c’est pour quelle esti de raison il a fallu qu’elle veuille devenir célèbre. Elle avait tellement la belle vie! Grande skinny blonde, pas trop jolie dans la face mais très en contrôle de son angle qui fait qu’on voit pas son oeil croche, riche à craquer, pleine de ressources. Elle était mannequin pour Dior, passe-droit peut-être mais on s’en fout, elle pouvait aller se la péter dans n’importe quel club n’importe où, où seuls les initiés pouvaient savoir qu’elle était la fille d’untel et n’avaient aucun grand intérêt à envoyer à TMZ chaque face laide qu’elle faisait lorsqu’elle titubait à quatre heures du matin.

Mais non. Il a fallu qu’elle veuille qu’on parle d’elle. À l’intérieur de cinq ans, un sextape, mille shows réalité, plusieurs DUI, quelques séjours en taule, deux trois relations amoureuses à chier avec des imbéciles, soixante-deux bichons, une carrière ratée dans la chanson et treize milliards de points de street cred en moins. Je sais pas pour vous, mais moi j’aurais mieux aimé juste ÊTRE VRAIMENT RICHE au bord d’une piscine d’un demi-kilomètre de long. Je ne sais pas pourquoi l’anonymat est si underraté, mais je préfère cent fois mieux être inconnue et avoir la paix que devenir l’icône d’une génération pour mon infini streak de mauvaises décisions. Si je suis pour laisser ma trace, ça ne sera ni du caca de Tinkerbell ni une traînée de poudre, idéalement.

En tout cas. D’ici à ce qu’elle finisse par trouver Jésus "en d’dans" et par se recycler dans l’écriture de livres de croissance personnelle (j’ai vraiment hâte), Paris nous fera toujours cadeau de photos de noune en sortant de l’auto, de longues rallonges jaunes, de six pieds de jambes, de mugshots et de crises de larmes en chemin vers la prison. Ça me fait rire, and that’s good enough for me. J’aime penser qu’elle fait tout ça pour s’amuser, et qu’on n’est qu’une étude sociale pour elle. Ça me rassurerait tellement sur l’avenir du monde.

Mais bon généralement, quand j’ai foi en l’humain, j’ai tort. Alors je vais la prendre pour ce qu’elle est; la famewhore de la décennie.

Si j’étais Paris Hilton, je commencerais par me nettoyer, je me teindrais en brune, et j’arrêterais d’essayer. Pour toujours.

 

 

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