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Métros de Montréal et de Paris: on s’échange plus qu’un numéro de téléphone

Les échanges culturels ne sont pas réservés qu’aux étudiants et étudiantes en manque de rapprochement. Le métro de Montréal et celui de Paris (officiellement connu sous le nom du RAPT) se permettent eux aussi ce type de convivialité, des relations particulières entre souterrains. Mais concrètement, ça veut dire
quoi? Des voyages payés pour aiguilleurs?

Il s’agit plutôt d’un échange d’oeuvres d’art. Sur un total de 37 soumissions d’artistes québécois, 3 finalistes ont été retenus pour concevoir une oeuvre au métro Saint-Lazare de Paris. Dans la course se trouvent Geneviève Cadieux, qui a imaginé les immenses lèvres qui trônent sur le Musée d’art contemporain, le sculpteur Michel Goulet, connu entre autres pour ses chaises au parc Lafontaine ou tout récemment, pour celles qu’il a produites pour les 400 ans de la ville de Québec, à la place de la Gare du Palais. Le troisième, Axel Morgenthaler, artiste et concepteur lumière, a lui éclairé votre arrivée à l’aéroport Pierre-Elliott-Trudeau.

Et Montréal, que reçoit-elle en retour? La métropole profite déjà des installations d’art nouveau d’Hector Guimard, un maître du genre, né en 1867, mort en 1942 à New York. S’il existe de multiples reproductions du travail de Guimard en fonte de fer, des courbes qui ont fait école, l’entrée du métro Square-Victoria est le seul exemplaire authentique de ses oeuvres sur une station de métro hors Paris. Quant à la contribution montréalaise dans la Ville lumière, elle sera connue cet automne, alors que les trois finalistes présenteront à un jury leur vision du métro Saint-Lazare.

stm.info