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Éthique urbaine: Laissez venir à moi les belles choses

En février, on porte sa mine bien basse. Surtout si on est du type à se la remonter par thérapie de shopping. Quelle tristesse. Toutes nos boutiques préférées ont l’air de surfaces de vente au bétail qui n’ont rien d’autres à montrer dans leurs vitrines qu’une affiche 70% off.

Même les grandes chaînes peu dispendieuses, qui disposent pourtant de collections fréquentes, n’ont qu’un petit coin bien replié «Nouvelle collection». Les vêtements à rabais ont fait l’objet de tant d’essayages et de réessayages qu’on a peur d’engendrer la troisième vague de H1N1 en se les procurant.

Et c’est dans l’un de ces moments troublants, chez Browns, parmi les racks 5, 5½, 6 que le shopping en ligne m’a sauvée. Vous me direz que c’est pas d’hier, qu’il est loin le temps où l’on s’extasiait devant un achat sur internet
Quoi? Tu as acheté SUR INTERNET! Ben voyons donc, toi!

Avec les années la chose s’est tellement raffi née que shopper en ligne constitue maintenant une expérience jouissante et le monde entier, un immense centre d’achats ouvert 24 heures par jour, à l’exception heureuse qu’on évite la vendeuse stressante qui nous suit pas à pas en faisant semblant de replacer des cintres.
Une alerte courriel le lundi matin au boulot et hop!, on sait tout de go What’s new this week. Une autre le mercredi et voilà l’édito mode Ski get-away.
Marvelous.

Voici donc mes adresses préférées, histoire de meubler vos soirées d’hiver déprimées:

net-à-porter.com
La Mecque de toutes les fi lles fashion de la planète. Si Carrie Bradshaw était de ce monde, elle se ferait enlever sa Column pour cause de retard de livraison parce qu’elle passerait tout son temps dans cette boutique sur son portable.

On adore la facilité de browsing, l’infi nie variété de designers, les alertes nouveautés qu’on peut configurer à sa guise pour ne recevoir des nouvelles que de nos designers favoris. On est content de savoir que les frais douaniers sont inclus dans notre total, donc pas de mauvaises surprises. On mouille notre petite culotte devant le monsieur UPS lorsque deux jours après notre achat, un magnifique paquet noir enrubanné nous arrive. Y’a pas un gars sur la terre qui peut «accoter» ça, même à la St-Valentin.

On aime moins le fait que les collections sont pas données.
Designers qui valent le coût: By Marlene Biger, ACNE, Elle MacPherson Intimates, Givenchy (quand les chaussures sont en solde), Rachel Gilbert (si on est invitée aux Golden Globes), Vanessa Bruno, Vince (plus grande sélection que chez Holts).

shopbop.com
Un peu comme net-à-porter mais en plus abordable avec des brands moins connus et donc plus intéressants.

On adore: les lookbook dignes des plus grands magazines de mode, les délais de livraison très courts, le magasinage par style, par trend, par choix de l’éditeur.

On aime moins quand monsieur UPS nous demande $150 sur une commande de $800 avant de nous remettre notre trésor Designers qui valent le coût: Elisabeth and James, toutes les petites robes Alice + Olivia, Son of John, James Jeans (le nouveau hit du moment), Pencey, Haute Hippie et surtout Jeffrey Campbell pour des chaussures et bottes vraiment abordables et originales et pour lesquelles je reçois tant de compliments

Autres mentions d’honneur:

jcrew.com, un peu trop BCBG, mais les cachemires sont d’une
extrême qualité;

anthropologie.com pour les bijoux et les petits riens tout nus bordés en bleu;

billieboutique.com parce qu’il y a sur ce site un très bon choix, de très bonnes marques, d’alléchantes promotions, que le blogue est digne de mention et qu’on adore Véro et Annie;

etsy.com pour la variété, mais pour savoir ce qui vaut vraiment la peine (parce qu’on y retrouve le meilleur et le pire) il faut suivre le blogue d’Audrey PM à nightlife.ca